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Philosophie

 Sur cette page, nous laissons la parole à Daisy Sinclair, qui assure la plupart des activités proposées par l'association :

 

"L'éducation d'un cheval est pour moi une vraie aventure, le but est de le mener le plus loin possible en respectant sa personnalité et ses envies. Je ne suis cependant pas pour le terme "d'équitation éthologique". L'éthologie est une science d'observation et non d'intervention. Les connaissances dans ce domaine sont cependant primordiales pour aborder l'éducation d'un cheval et je m'y intéresse largement. Le recours à l'éthologie ne devrait pas être borné à une certaine tendance équestre en vogue depuis quelques années, elle doit s'étendre à toute forme d'équitation et de discipline... 

 Ma méthode de travail s'enrichit tous les jours au contact des chevaux et au gré des rencontres passionnantes que j'ai pu faire jusqu'à aujourd'hui. Plus nous apprenons de choses à nos chevaux, plus nous les rendons vifs d'esprit et à même de faire face à un maximum de situations. Chaque cheval est différent et il faut pouvoir adapter en permanence notre pédagogie en fonction de chacun pour arriver à un même résultat.

 Quelque soit le cheval que j'éduque, mon but est de le rendre léger aux aides et mobile dans toutes les directions. La plupart des chevaux ne savent qu'avancer et tourner (souvent sans vraiment de souplesse et de légèreté). C'est vraiment dommage car  même un cheval de balade mérite de connaître un maximum de codes. Une fois que vous avez "goûté" à un cheval maniable à une main en extérieur, vous ne pourrez plus vous en passer !" 

 

Mon parcours : 

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 "Mon expérience auprès des chevaux s'est construite au fil d'un parcours plutôt atypique. J'ai appris à monter avec mon père, sur de petits camarguais qu'il utilisait dans sa ferme équestre limousine. Tantôt avec une selle, tantôt à cru, j'ai forgé mon assiette sur les chemins forestiers. Techniquement, je ne connaissais pas grand chose à l'équitation mais elle m'a été enseignée dans le respect du cheval même si les termes élaborés n'étaient pas là. A partir de 2003, je monte tour à tour Kokoshka (hongre appaloosa très fiable) et Falballa (ponette croisée pottock avec beaucoup de caractère). Tous deux m'ont formé, chacun à sa façon. Falballa m'a appris à tenir à cru quoi qu'il arrive (enfin presque !) et Kokoshka a été le premier cheval à qui j'ai appris des choses (travail à pied, monte au collier, ...). Ils coulent une retraite heureuse aujourd'hui.

 De 2006 à 2010, je prends des cours en équitation western. Pour moi, c'est une première immersion dans le monde "technique" de l'équitation. J'ai fait quelques compétitions à l'échelle régionale. La discipline que je préfère est le trail (maniabilité sur différents obstacles : porte, barres au sol, reculer, déplacements latéraux, ...). Encore aujourd'hui, quelque soit le cheval que je forme, je fais en sorte qu'il soit maniable dans toutes les directions (reculer, hanches, épaules, déplacements latéraux...) quelque soit la discipline à laquelle il est destiné.

  En 2008, je suis devenue propriétaire de Shalako, jeune cheval croisé lusitanien de 2,5 ans, c'est avec lui que j'ai vraiment découvert le travail en liberté et les exercices dits "de cirque". Nous avons ensuite fait du spectacle notre métier. Shalako reste mon meilleur professeur, son caractère espiègle et bien trempé fait de lui un formidable partenaire. 

 A partir de 2012, je m'intéresse au dressage et je découvre les travaux de Philippe Karl. C'est une vrai révélation et j'assiste à un stage sur Paris. De février 2015 au printemps 2018, je prends des cours avec Dominique Belaud (instructeur de l'Ecole de la Légèreté fondée par Philippe Karl).

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 De 2011 à 2019, j'ai exercé mon métier d'artiste équestre et j'ai majoritairement travaillé avec la compagnie Spered An Avel (voltige, travail en liberté, numéro de fouet et de lasso...). J'ai également travaillé pour la compagnie Equivol en tant que cavalière - fauconnière et pour d'autres encore comme Equip'action qui m'a permis de découvrir le monde du cinéma."

 

 Je cherche à rendre mes chevaux très polyvalents. Sligachan (ci-dessus en randonnée et ci-dessous en spectacle) est un très bon exemple. Du haut de ses 4 ans, il est déjà aussi à l'aise en extérieur que sur un tabouret en spectacle. J'estime que plus nous leur apprenons de choses différentes et leur présentons des situations variés, plus ils seront sereins à l'abord de nouveautés. 

 Ci-dessus : Moment de liberté partagé avec Shalako. 

La pratique de cette "discipline" enrichit énormément la relation humain / cheval. Quelque soit le cheval que je travaille, je commence toujours par des exercices à pied et en liberté. Ce travail permet d'établir une relation de confiance précieuse pour la réussite des apprentissages à venir (notamment le débourrage).

 "Je considère que nous sommes en perpétuel apprentissage auprès des chevaux. Je vais donc assister aux stages d'un maximum de personnes (artistes et dresseurs) afin de découvrir les méthodes de travail de chacun et d'enrichir mes connaissances. Même si je garde de petites choses à chaque fois, c'est un partage de savoir très enrichissant. Voici les personnes que je suis allée voir jusqu'à présent :

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  • Guillaume Assire Bécar (2 jours en auditeur et 2 jours avec Shalako)

  • Jean-François Pignon

  • Frédéric Pignon et Magali Delgado

  • Philippe Karl

  • Pierre Fleury

  • Yvan Minguely

  • Pauline Beulze

  • Ludovic Fournet

  • Nadia Saleh (méthode Andy Booth)

  • ...

 Je lis également énormément. En ce qui concerne l'éducation de base d'un cheval, les écrits de Véronique de Saint-Vaulry ont largement inspirés mon travail. Ils rassemblent des clés essentielles : la fermeté, la décontraction, la décomposition des exercices, le renforcement positif utilisé de manière réfléchie, ...

 Ci-dessous : Mes chevaux vivent au pré et en groupe. Ce mode de vie est fondamental pour avoir des chevaux équilibrés (nourriture à volonté, déplacements, relations sociales, ...).

 Ci-dessus : Nos chevaux sont de vrais partenaires de vie et non des outils de travail. Ce jour-là, nous avions amené nos chevaux au bord d'un lac un jour de canicule. Ce sont ces instants passés sans aucune demande qui forgent au mieux notre relation avec eux.

 Ci-dessous : Passage à travers le papier avec Cimarron. Cet exercice n'est réalisable que s'il existe une grande confiance entre le cheval et son cavalier.

 Je suis actuellement en reconversion professionnelle et je suis en train de créer ma structure dédiée à l'éducation du cheval (débourrage, éducation du poulain, Mountain Trail, ...) et à l'élevage de chevaux de loirsir de couleurs (aztèques, croisé espagnol / criollo, croisé sorraia / espagnol.

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